Dans cet article, nous couvrirons un ensemble de bonnes pratiques visant à améliorer le positionnement de votre site dans les moteurs de recherche. Nous allons nous concentrer sur celles que vous pouvez mettre en œuvre facilement et gratuitement. Un peu de technique, de l’organisation et surtout, surtout, du bon sens !
Je suis nul-le en SEO. C’est grave ?
Grave mais pas désespéré ;).
Et j’ai une « vache de bonne nouvelle » (j’aime bien cette expression) : le SEO est en grande partie une question de bon sens. Traduction : c’est à la portée de chacun.
Cohérence, méthode, structuration, organisation.
Qu’est-ce que le SEO ?
Les moteurs de recherche visent à fournir à l’internaute des réponses pertinentes, fiables et intéressantes à une question posée (« requête »).
Le référencement naturel ou SEO — Search Engine Optimization —, c’est l’ensemble de tout ce que vous mettez en œuvre pour améliorer le positionnement de votre site internet : architecture, contenus, métadonnées, balises, liens, maillage interne, avis,…
À la différence du SEA — Search Engine Advertizing : Google Ads et consorts —, le SEO est gratuit quand on le fait soi-même.
Front office & back office : la scène & les coulisses
Le front office, c’est ce que voit l’internaute : textes, images, vidéos, liens…
Le back office, c’est ce que voit les robots : du code.
Si vous allez au théâtre, que les acteurs sont formidables, le décor époustouflant mais qu’il n’y a personne à la lumière, le spectacle risque de ne pas vous captiver… Le référencement naturel joue sur les deux tableaux :
- Expérience utilisateur (« ux »: user experience) : agrément de la navigation, vitesse de téléchargement des pages, ergonomie, intuitif, contenus informatifs,
- Cohérence : structuré, balisé, cohérence des contenus.
Les mots clefs
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À quoi servent les mots clefs ?
Les mots clefs décrivent les contenus de vos pages avec précision dans le langage de l’internaute. Ils permettent d’optimiser les contenus rédactionnels, les métadonnées, les balises images. Ils améliorent la qualification du trafic. En d’autres termes, il s’agit de parler la bonne langue aux bonnes personnes. Attention au jargon !
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Comment définir vos mots clefs ?
– Intéressez-vous au vocabulaire de votre cible : quels sont les termes qu’ils recherchent ? Ce ne sont pas forcément ceux que vous utilisez !
– Explorez le champ sémantique de votre activité ;
– Comparez les occurrences avec trends.google : vous obtiendrez des statistiques comparatives sur différentes requêtes de même type ;
– Faites de la pige : inspirez-vous de vos confrères ;
– Si vous avez déjà un site et un compte Google Analytics – ou Matomo, alternative made in France -, étudiez par quelles requêtes les internautes sont arrivés sur vos pages.
Bien entendu, vous pouvez également faire appel à des agences de marketing digital qui disposent d’outils d’analyse poussés, ou utiliser des plateformes en ligne.
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Les mots clefs longue traîne
Les mots clefs longue traîne sont des termes de recherche avec un faible volume de requête mais extrêmement qualifiés. Et ils peuvent rapporter gros : ils génèrent moins de trafic, mais un trafic de qualité d’internautes qui vous cherchent vraiment.
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Où utiliser les mots clefs ?
– Dans vos contenus rédactionnels,
– Dans les métadonnées et les balises.
Comment rédiger des métadonnées efficaces ?
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Qu’est-ce que les métadonnées ?
Les métadonnées sont des informations qui complètent vos contenus. Concrètement, c’est le titre et le résumé de la page qui apparaissent lorsque vous tapez une requête dans un moteur de recherche.
Question de bon sens : les métadonnées sont cohérentes avec les contenus et contiennent des mots clefs. Vocation : accrocher l’internaute, capter l’attention.
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Optimiser le métatitre
C’est le sujet principal dont parle la page. On considère qu’elle doit contenir approximativement 70 caractères, soit 5 à 7 mots (hors mots vides : le, la, et, si,…)
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Optimiser la métadescription
À l’instar du chapô d’un article, la métadescription fournit des informations complémentaires au titre. En quelques mots, elle indique à l’internaute qu’il est au bon endroit. La métadescription est optimisée lorsqu’elle est rédigée avec des phrases construites et cohérentes avec le titre et le contenu de la page. Considérée comme de la « tricherie », une succession de mots clefs sera pénalisée.
Longueur : 160 caractères environ.
Balises images et balises titres
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Balises images
Référencer correctement les contenus visuels — photos, illustrations, vidéos — contribue à un bon référencement naturel. Veillez à renseigner le titre et la description, en y incluant des mots clefs.
Puisqu’on parle de visuels : attention au poids des images ! Elles peuvent ralentir le chargement. Or, le temps de chargement de la page est un critère de référencement par les moteurs de recherche.
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Les balises titre : h1, h2, h3…
Ces balises donnent au moteur de recherche une information sur la hiérarchisation de vos contenus.
– h1 : contenus le plus important (le titre de cet article par exemple)
– h2 : contenus secondaire (les sous-titres)
– h3 et suivantes : tous les contenus complémentaires.
Exemple concret. Dans cet article :
- La balise h1 est le titre de mon article : « Référencement naturel : le SEO pour les nuls »
- Les balises h2 sont mes sous-titres en rose. Ex. : « Balises images et balises titres »
- Les balises h3 sont mes inter-titres en noir. Ex. « Les balises titre : h1, h2, h3… »
Rythmer les contenus rédactionnels
Vous, moi, les futurs clients qui surfent sur votre site… L’internaute est paresseux et volatile (si si, avouons !). Privilégiez l’expérience utilisateur : rendez la lecture agréable et fluide en donnant du rythme à vos contenus rédactionnels :
- Phrases courtes
- Paragraphes courts
- Incluez des sous-titres et inter-titres
Et pas de duplication de contenus ! Cela pénalise le référencement car le moteur de recherche – malin comme il est – identifie que vous ne proposez par un contenu original mais un vulgaire copié-collé.
Liens sortants, maillage interne & backlinks (liens entrants)
Ces trois types d’hyperliens contribuent également à l’optimisation du SEO.
- Les liens sortants vers des pages amenant des compléments d’information à vos contenus ;
- Le maillage interne guide l’internaute vers une autre page de votre site susceptibles de l’intéresser : une prestation ou un autre article de blog par exemple. C’est une façon de l’inviter à en découvrir plus sur vous et — ça reste entre nous — de l’emmener là où vous aimeriez qu’il aille !
- Les backlinks (liens entrant) : tous les liens des autres sites/blogs qui pointent vers le vôtre.
Les avis
Les avis clients (Avis vérifiés, Trust Pilot, page Google My Business…) contribuent également à vous faire monter en page ranking. Euh, pardon : en positionnement de votre site dans la liste des résultats. Mais pas seulement : au même titre que les recommandations sur votre profil LinkedIn, les avis suivent une logique de recommandation par les pairs. Ce n’est pas vous qui le dites, ce sont vos clients : ce sont de véritables boosters de confiance.
Quoi d’autre ?
- Un site sécurisé (la base),
- Cohérence et pertinence des contenus (on s’en serait douté…),
- Intégrer un plan du site (sitemap)…
- Utilisation de la redirection 301,
- optimisation du site pour la navigation mobile (responsive),
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Il existe une multitude d’autres points plus ou moins techniques pour améliorer votre référencement naturel. De nombreux outils en ligne payants ou gratuits — Semrush, Google Search Console… — peuvent vous aider à mesurer et optimiser votre performance.
Ceci dit, avec tout ce que nous venons de voir et votre bon sens, vous avez des bases solides. Et vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Bon SEO à tous !
À présent, je vous laisse : je dois retourner au studio…
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